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Version du 13/10/2008

Historique: Groupes d'entraide   Antenne d'aide aux victimes de sectes    Recherche scientifique    Missions de SOS-Sectes    

Les groupes d'entraide du CCPFM

Jean-Claude Maes, psychologue, thérapeute familial systémique et président de SOS-Sectes, s'occupe de victimes de sectes depuis déjà plusieurs années, au cours desquelles sa réflexion a beaucoup évolué. C'est en recevant quelques familles d'adeptes en consultation, puis quelques ex-adeptes, au Centre de Consultations et de Planning Familial Marconi (CCPFM), qu'est née sa motivation de se documenter et de théoriser certains aspects de la problématique des sectes, que sa formation en psychothérapie familial systémique lui permettait d'emblée de considérer sous un angle original. Il commença par créer des "groupes de parole pour ex-adeptes de sectes" et des "groupes de parole pour proches d'adeptes de sectes".

>>> Plus de détails sur les groupes de parole

L'antenne d'aide aux victimes de sectes du CCPFM

En 1996, suite à la promotion faite pour les groupes de parole, beaucoup de demandes pour des consultations psychologiques nous sont parvenues. Ce qui nous a décidé à créer une "Antenne d'aide aux victimes de sectes", proposant aux ex-adeptes et aux proches d'adeptes une consultation psychologique ciblée.

En 1997, en Belgique, s'est déroulé une "Commission parlementaire d'enquête sur les sectes". Cette commission dit avoir mesuré "combien les pratiques de certaines organisations pouvaient gravement mettre en péril l'individu, la famille ou même encore la société" (Duquesne et Willems, 1997, p. 208). Voici ce qu'elle dit de l'aide aux proches d'adeptes: "En outre, la famille et les proches doivent également pouvoir être conseillés sur l'attitude à adopter face à la personne de leur entourage, membre d'une organisation sectaire, afin de toujours pouvoir maintenir un contact, nécessaire au moment où celle-ci envisagera éventuellement de quitter le mouvement auquel il adhère" (ibid., p. 219). Et voilà ce qu'elle dit de l'aide aux ex-adeptes: "Enfin, l'adepte qui décide de quitter la secte, se retrouve généralement très isolé… il n'existe actuellement aucune structure susceptible de répondre à ces besoins" (p. 219).

En 1998, différentes demandes d'élargissement du cadre de notre "Antenne d'aide aux victimes de sectes" ont été introduites auprès des autorités qui nous semblaient compétentes.

Jusqu'en 1999, les consultations d'aide aux victimes de sectes n'ont cessé d'augmenter. Si bien que Jean-Claude Maes ne pouvait plus faire face à la demande, et s'est vu contraint d'arrêter la promotion de cette activité et de relayer un maximum de demandes vers les groupes d'entraide ou d'autres associations.

En décembre 2000, M. le Ministre Tomas, chargé de l'Emploi en Région bruxelloise, a octroyé au CCPFM deux "agents contractuels salariés" (ACS), une psychologue et une secrétaire, afin de développer notre "Antenne d'aide aux victimes de sectes".

>>> Plus de détails sur les activités de notre centre

La recherche scientifique

Au moment où ont commencé nos consultations, les données épidémiologiques et cliniques en matière de sectes étaient rares, la littérature psychologique peu développée. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer deux programmes de recherche.

>>> Plus de détails sur nos recherches scientifiques

Les missions de SOS-Sectes

En février 2001, en réponse aux suggestions de plusieurs cabinets ministériels et administrations, le CCPFM a créé une nouvelle ASBL dont l'intitulé est sans équivoque: "SOS-Sectes". Celle-ci a obtenu le soutien de M. le Ministre Gosuin, membre du Collège de la Commission communautaire française (belge) chargé de la Santé, et complète l'éventail d'activités de l'Antenne d'aide aux victimes de sectes du CCPFM. Ce soutien a été renouvelé par son successeur, M. le Ministre Cerexhe. Voici ses missions, telles qu'elles figurent dans ses statuts déposés au Moniteur belge: 

"SOS-Sectes s’est donné pour objectif d’assurer une activité qu’elle résume sous l’appellation d’aide aux victimes de sectes, ce qui comprend:

1. De mettre à la disposition du public toute information concernant cette problématique ainsi que toute problématique analogue c’est-à-dire incluant des comportements relevant peu ou prou de la manipulation mentale.

2. L’accueil et la guidance psychologique, sociale et juridique des ex-adeptes, des conjoints d’adeptes et des parents d’adeptes de sectes.

3. La mise au point et éventuellement l’édition de tout support d’information, de prévention et/ou d’analyse scientifique dans le domaine précité.

4. L’organisation de conférences, colloques, séminaires, et autres supports de sensibilisation ou de formation d’intervenants susceptibles d’être confrontés à des victimes de sectes.

5. La recherche sur le sectarisme."

>>> Les statuts complets sur le Moniteur belge

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chargé de la Santé

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